12.10.18

SHUT UP AND PLAY THE PIANO - film

Voici un article sur ce film très intéressant même si c'est un film très spécial et un peu dingue :

Step into the mind of this musical genius for just a moment, and be inspired by his ingenuity and originality. Shut Up and Play the Piano is a documentary about the musician known as "Chilly Gonzales", who is actually a Canadian man named Jason Beck. Beck is a virtuoso, a one-of-a-kind musician and this film is a befittingly unique profile of him and his life. It's a massively creative, clever film about a massively creative, clever musician and will inspire anyone to stop caring about judgment and let your deeply honest creativity express itself. I loved this film so much. I didn't even know who Chilly Gonzales was before this, and now I'm a huge fan. I've already bought a few of his albums. The title is a reference to fans who often tell Chilly to just shut up and play the piano, and he does. Oh, does he ever play, and it's sumptuous. Discover this film.
Shut Up and Play the Piano is directed by filmmaker Philipp Jedicke, and it fits right in at the Berlin Film Festival for a number of reasons. Early on at the beginning of his career, Chilly moved to Berlin and feel into the underground music scene in the city. He later spent time in Vienna and Paris, and now lives in Cologne in Germany. The film is framed around an interview with Chilly conducted by German writer Sibylle Berg. It's actually an amusing interview, with hilarious moments but also very honest answers. So much of Chilly's "act" is this bizarro, over-the-top craziness, but here we actually get to see him being himself, giving real answers in the interview. Even if they seem a bit crazy, they're still real, and this gives us a chance to get to know the real Jason and what drives him, what inspires him, what makes him the musical genius that he is.
The film itself is as eccentric and over-the-top and totally wild as Chilly himself, which makes it massively entertaining. It's not just a straight-forward presentation of his life and his work, or anything simple like that. It bounces around, flips on its head, goes all over the place, just like Chilly does. There's so much clever documentary filmmaking and fascinating personal storytelling going on in here, which makes it all the more invigorating to watch. But it still never loses its focus on the man himself, and his incredible talent, and how he has been able to bring this out. There's a bit of revealing what's-behind-the-curtain, but never so much that we feel Chilly might not be authentic. Chilly is who Jason really is, and it's that pure form of creative expression that we get to experience in this film. Even the very last line is perfect on top of everything else.
By the end of Shut Up and Play the Piano, I was already a huge fan of Chilly. The film is a companion piece to his albums, and doesn't take away from enjoying his music by itself. It also gives us a glimpse at some of his live performances, which is where Chilly really gives us his all. There's some extraordinary footage from early performances and intimate moments and one-time experiences that are a joy to watch. And it's all utterly inspiring for anyone looking for a boost in creativity. Chilly shows us that it's not just about "being yourself", but letting that honest creativity work its way out in an unfiltered, unfettered way. He may not be the cleanest or most pure musician you'll discover, but he is definitely one of the most talented, and one of the most exciting. And hopefully you will be inspired to be even more passionate about your own creativity.

20.12.17

EXPOSITION : Léonard Cohen

Une des séquences de cette exposition;
On est seul dans une pièce sombre avec de la musique; une chanson de Léonard Cohen, sa propre image projetée sur le plafond, des petites personnages qui bougent sur les mur ainsi que les paroles de la  chanson...
Ça dure juste 5 minutes, c'est reposant
Ça s'appelle Depression Chamber de Ari Folman.
L'exposition est à voir même si certains artistes m'ont peu touchée.
Mais la salle ou sont projetées des entretiens, des morceaux de films, ça vaut la peine de passer du temps.

Mon nouveau piano

Ayant réussi à vendre rapidement mon ancien Clavinova, me voici avec ce nouvel instrument; toujours un Yamaha mais la technologie ayant tellement évoluée ; c'est le jour et la nuit avec mon ancien piano.
J'ai du temps pour m'y consacrer sur une base plus régulière. Du coup l'hiver me parait moins pire...

17.12.17

Lecture : Carson McCullers - Le coeur est un chasseur solitaire

Quel beau titre pour ce livre que j'ai beaucoup aimé .

 Habitants d'une petite ville du fin fond des États-Unis, les personnages du Cœur est un chasseur solitaire se sentent profondément seuls, abandonnés avec leurs révoltes. Subsistent cependant certains rêves. Pour Mick l'adolescente complexée, celui d'apprendre à jouer du violon qu'elle s'est confectionné, et qu'elle cache sous son lit. Biff lui, observe ses clients pour échapper à sa vie de couple bien terne. Jake rêve d'un monde plus juste. Le docteur Copeland essaie pour sa part d'œuvrer concrètement à la réalisation de ce monde car sa couleur de peau l'expose à des brimades quotidiennes. Leur rencontre avec John Singer, sourd-muet dont le calme et la courtoisie inspirent confiance, leur permet d'entrevoir la possibilité d'être compris.

De ce roman foisonnant de personnages se détache la figure adolescente de Mick, qui ressemble étrangement à Carson McCullers.
Pauvre, passionnée de musique, elle rôde dans les cours des immeubles pour surprendre les accents d'une symphonie qui s'échappent d'un poste de radio.
Mick et bien d'autres figures attachantes s'entrecroisent dans ce roman qui emprunte ses décors au sud des Etats-Unis, où vécut Carson McCullers à la fin des années 1930.
Elle avait vingt-deux ans quand elle publia ce premier livre, qui est sans doute son chef-d'œuvre.


12.2.17

Cinéma - 2 films américains aux antipodes

Quelle barbe ce film de Scorcese; je m'y suis ennuyée tout le long.
À part la beauté des prises de vue, les éclairages, la virtuosité du réalisateur; le thème de ce film est surrané.
J'attendais pas trop du côté de LaLaLand et puis le charme opère ; c'est joyeux et on se laisse séduire.
Les acteurs sont excellents.
Alors d'un côté la musique et l'énergie et de l'autre une quête mystique austère et flagellante.Le silence de Dieu...
On n'en peut plus de les voir torturés. Basta !



LA LA LAND
SILENCE

Hiver 2017 - quelques clichés de Nice et la région

Des spectateurs bien disciplinés
Le tour du Cap Ferrat
 Le mimosa de Cagnes sur Mer
Coucher de soleil - Mougins
Oiseau du Paradis - fleur de l'hiver niçois

 

7.6.16

Jardin Botanique - moments fleuris





Lecture : une découverte - AMBAI " De haute lutte "

Ce livre emprunté à la bibliothèque après avoir lu quelques paragraphes et qui s'avére très intéressant:
il nous parle de la condition féminine en Inde.
De prime abord celle ci  parait très différente de nous les occidentales mais il y a certains mécanismes de la psychologie féminine qui sont universels et donc ce livre nous parle à nous aussi les occidentales.
C'est très sensible, bien écrit... aux éditions Zulma; une éditeur que je connaissais déjà et qui est à encourager par ses titres de littérature étrangère toujours judicieusement choisis.
« Ce n’était pas à une forêt ordinaire que Chentiru pensait, mais plutôt à la forêt des poèmes classiques tamouls, au cœur de laquelle une eau pure comme le lait se jette en cascade entre des parois rocheuses où s’accrochent des ruches sauvages. Elle voulait séjourner dans une forêt. Une forêt pour laisser derrière elle les bruits de voitures, de conversations, de pas, d’appareils ménagers. »
C’est ainsi qu’on entre, par la puissance du verbe et de l’image, dans l’univers si singulier d’Ambai. Qui nous mêle sans crier gare à la destinée de femmes on ne peut plus habitées – écrivain, musicienne, éditrice, ou femme au foyer par accident –, bousculant soudain, à la faveur d’un geste, d’un départ, d’un renoncement, leur monde tel qu’il est.
Avec son écriture limpide soudain balayée par un trait percutant, Ambai donne au short cut toute l’ampleur du temps romanesque.

Ambai

Née au Tamil Nadu, dans le sud de l’Inde, Ambai Ambai, nom de plume de C.S. Lakshmivit à Bombay. Écrivain, traductrice, universitaire reconnue, elle compose patiemment une œuvre de fiction, qu’elle a choisi d’écrire en tamoul.
À travers les quatre longues nouvelles qui composent De haute lutte, Ambai explore avec une finesse infinie – et une étonnante liberté de ton – toute la complexité du statut des femmes dans l’Inde d’aujourd’hui.
Inédite en français, l’œuvre d’Ambai est une immense découverte.

1.6.16

lectures : Wagstaff before and after Mapplethorpe


Lectures : Just kids de Patti Smith

A l’évidence, il ne s’agit pas d’un livre rock’n’roll. Le jour précédent la mort de Robert, je lui avais promis d’écrire un livre sur notre amitié, l’amour que nous nous portions. Donc mon but n’était pas d’écrire sur le rock. Ma route m’a menée au rock’n’roll, mais avant il y a eu Robert. Je voulais aussi écrire un livre sur la loyauté, la découverte de soi, que ce soit à travers la poésie, le rock ou la photographie. Et que cela inspire d’autres générations. Car même si Robert est mort jeune, du sida, il n’était pas autodestructeur. Nous voulions tous les deux vivre."

23.11.15

Cinéma - Taxi Téhéran

Le film présente un portrait de Téhéran, la capitale Iranienne, filmé depuis un taxi conduit par Panahi, et dont les passagers sont des personnalités sociales et politiques iraniennes ainsi qu'une femme transportant un poisson rouge dans un aquarium, rappelant celui de son film Le Ballon Blanc. Comme ses deux films précédents, Ceci n'est pas un film et Pardé, le film a été produit malgré l'interdiction de réaliser des films pour une période de vingt ans.

Ce que j'ai le plus aimé de ce film, c'est le grand calme du réalisateur acteur qui acceuille avec tellement de gentillesse et de détachement tous les évènements de sa journée de chauffeur de taxi.

Murales Montréal


29.6.15

FILM : THE WOLFPACK DE CRYSTAL MOSELLE

Merveilleux documentaire que j'ai vu aujourd'hui sur cette "meute de loups" ; 6 garçons et une fille vivant cloitrés dans un appartement de New-York avec pour seule fenêtre sur le monde , des milliers de vidéos qui ont nourri leur imagimation, leurs jeux, leur vision du monde et leur personnalité.
Le film n'est pas triste même si l'on sent parfois une grande tristesse lorsqu'ils se laissent aller à être "emotional", c'est surtout très touchant de voir la force de la résilience ; ce qui a beaucoup compté pour eux c'est l'amour de leur mère qui a joué le jeu du père en les tenant à l'écart de la vie normale mais qui les a beaucoup protégé  des abus du père et qui a laissé libre cours à leur imagination et leur créativité.


Résumé :
Locked away from society in an apartment on the Lower East Side of Manhattan, the Angulo brothers learn about the outside world through the films that they watch. Nicknamed the Wolfpack, the brothers spend their childhood re-enacting their favorite films using elaborate homemade props and costumes. With no friends and living on welfare, they feed their curiosity, creativity, and imagination with film, which allows them to escape from their feelings of isolation and loneliness. Everything changes when one of the brothers escapes, and the power dynamics in the house are transformed. The Wolfpack must learn how to integrate into society without disbanding the brotherhood.

24.6.15

Joseph Campbell - Follow your bliss

If you follow your bliss, you put yourself on a kind of track that has been there all the while, waiting for you, and the life that you ought to be living is the one you are living. Wherever you are — if you are following your bliss, you are enjoying that refreshment, that life within you, all the time.



3.6.15

FILM : " Iris " de Albert Maysles avec Iris Apfel

IRIS pairs legendary 87-year-old documentarian Albert Maysles with Iris Apfel, the quick-witted, flamboyantly dressed 93-year-old style maven who has had an outsized presence on the New York fashion scene for decades.

More than a fashion film, the documentary is a story about creativity and how, even in Iris' dotage, a soaring free spirit continues to inspire.

IRIS portrays a singular woman whose enthusiasm for fashion, art and people are life's sustenance and reminds us that dressing, and indeed life, is nothing but an experiment.

 Despite the abundance of glamour in her current life, she continues to embrace the values and work ethic established during a middle-class Queens upbringing during the Great Depression. "I feel lucky to be working. If you're lucky enough to do something you love, everything else follows." (C) Magnolia

J'ai vu ce film il y a 3 jours et j'ai adoré cette femme et son énergie créatrice.
Elle ne cesse de parcourir les boutiques, de luxe ou très ordinaires en quête de l'accessoire ou du vêtement original qui va l'inspirer pour créer une tenue vestimentaire unique.
Tellement originale qu'on a organisé une exposition dans un grand musée de New York avec ses tenues vestimentaires, dignes des plus grands designers.
Et en plus elle a 93 ans... un bel exemple de courage, de dignité, de joie de vivre et aussi de simplicité car à aucun moment on ne sent de l'arrogance. Ce film s'adresse à tous mais particulièrement aux jeunes car elle nous lance un message très clair : soyez vous même et ne faites pas, ne vous habillez pas de manière uniforme, cherchez la fantaisie et la créativité...

pivoine


31.5.15

Livres qui parlent de l'Inde

2 livres qui parlent de l'inde que j'ai lus il y a pas mal de temps et dès que je remets la main dessus, je vais les relire :
L'ÉQUILIBRE DU MONDE DE ROHINTON MISTRY 

Voici le grand roman de l'Inde contemporaine, réaliste, foisonnant, inspiré traversé par le souffle d'un Hugo ou d'un Dickens. L'histoire se déroule au cours des années 1970 et 1980.Dans le même quartier vivent des personnages venus d'horizons très divers : Ishvar et Omprakash, les deux tailleurs des «intouchables» ; Dina, la jeune veuve, qui, pour survivre, se lance dans la confection à domicile ; Maneck, descendu de ses lointaines montagnes pour poursuivre ses études ; Shankar, le cul-de-jatte, exploité par le maître des mendiants. Bien d'autres encore? À travers les heurs et malheurs de leurs existences, Rohinton Mistry, romancier anglophone né à Bombay, brosse une fresque qui est à la fois l'odyssée d'une nation et une parabole de la condition humaine. Un roman-fleuve qui nous emporte irrésistiblement.






SHANTARAM DE GREGORY DAVID ROBERTS

Gregory David Roberts, l'ex-truand australien, sauvé par ses amis du bidonville, raconte sa descente aux enfers et rend hommage à Bombay. Il y a dans les histoires vraies cette petite étincelle qui luit avec un éclat, à nul autre pareil. Le casier judiciaire de Gregory David Roberts ne doit pas éclipser le style de Shantaram, roman inspiré de ses dix ans de cavale dans les bas-fonds de Bombay...
Car Bombay n'a pas seulement abrité la fuite de l'écrivain, en le laissant disparaître dans les méandres du crime, de la misère et des rues sans soleil des quartiers les plus dangereux. Les rencontres lui ont offert le refuge le plus sûr au long de cette longue quête de rédemption. «L'Inde c'est le coeur. C'est le coeur qui nous maintient ensemble», dit l'un des personnages du livre...
Depuis, le rebelle a trouvé la paix. Il confie : «Désormais, je ne fuis plus.» (Agnès Séverin - Le Figaro du 8 mars 2007 )