2 livres qui parlent de l'inde que j'ai lus il y a pas mal de temps et dès que je remets la main dessus, je vais les relire :
L'ÉQUILIBRE DU MONDE DE ROHINTON MISTRY
Voici le grand roman de l'Inde contemporaine, réaliste, foisonnant,
inspiré traversé par le souffle d'un Hugo ou d'un Dickens. L'histoire se
déroule au cours des années 1970 et 1980.Dans le même quartier vivent
des personnages venus d'horizons très divers : Ishvar et Omprakash, les
deux tailleurs des «intouchables» ; Dina, la jeune veuve, qui, pour
survivre, se lance dans la confection à domicile ; Maneck, descendu de
ses lointaines montagnes pour poursuivre ses études ; Shankar, le
cul-de-jatte, exploité par le maître des mendiants. Bien d'autres
encore? À travers les heurs et malheurs de leurs existences, Rohinton
Mistry, romancier anglophone né à Bombay, brosse une fresque qui est à
la fois l'odyssée d'une nation et une parabole de la condition humaine.
Un roman-fleuve qui nous emporte irrésistiblement.
SHANTARAM DE GREGORY DAVID ROBERTS
Gregory David Roberts, l'ex-truand australien, sauvé par ses amis du
bidonville, raconte sa descente aux enfers et rend hommage à Bombay. Il y
a dans les histoires vraies cette petite étincelle qui luit avec un
éclat, à nul autre pareil. Le casier judiciaire de Gregory David Roberts
ne doit pas éclipser le style de Shantaram, roman inspiré de ses dix
ans de cavale dans les bas-fonds de Bombay...
Car Bombay n'a pas
seulement abrité la fuite de l'écrivain, en le laissant disparaître dans
les méandres du crime, de la misère et des rues sans soleil des
quartiers les plus dangereux. Les rencontres lui ont offert le refuge le
plus sûr au long de cette longue quête de rédemption. «L'Inde c'est le
coeur. C'est le coeur qui nous maintient ensemble», dit l'un des
personnages du livre...
Depuis, le rebelle a trouvé la paix. Il confie : «Désormais, je ne fuis plus.» (Agnès Séverin - Le Figaro du 8 mars 2007 )
31.5.15
30.5.15
29.5.15
Lectures : 3 livres lus récemment
" Middlemarch " de Georges Elliot
Résumé : Middlemarch (1871-1872) est sans doute le plus beau roman de George Eliot, en tout cas son roman le plus complet (le sixième sur sept). Deux intrigues sentimentales principales, l'histoire des deux mariages de Dorothea et le mariage malheureux de Lydgate, jeune médecin ambitieux, avec la vulgaire Rosamond Vincy, se détachent sur un fond foisonnant de personnages et d'événements, d'épisodes intéressants, amusants, émouvants. Un des charmes de George Eliot est dans cette surabondance de détails. Nous avons fait figurer en préface un beau texte de Virginia Woolf sur George Eliot : " L'issue fut triomphale pour elle, quel qu'ait pu être le destin de ses créatures ; et quand nous nous rappelons tout ce qu'elle a osé, tout ce qu'elle a accompli, la façon dont, malgré tous les obstacles qui jouaient contre elle (le sexe, la santé, les conventions), elle a cherché toujours plus de savoir, toujours plus de liberté jusqu'au jour où le corps, accablé par son double fardeau, s'effondra, épuisé, nous devons poser sur sa tombe toutes les brassées de lauriers et de roses que nous possédons. "
Mon premier livre de George Eliot ( qui est une femme en fait - un peu comme George Sand) et ça ne sera pas le dernier car c'est une écriture comme j'aime. Je lis aussi certains passages en anglais.
" Le sari vert " d'Ananda Devi
Livre très dérangeant car il témoigne de la violence extrême faite aux femmes; et je pense à certaines femmes en Inde .
Je l'ai lu jusqu'au bout mais j'ai bien failli le laisser tomber très vite. Livre sans concessions écrit par une femme et je me demande s'il elle a connu de près ce genre de violence conjugale.
"La fabuleuse histoire du clitoris" de Jean-Claude Piquard
Aussi incroyable que ça puisse paraître, une proportion importante de femmes et plus de 50% des jeunes filles ignorent tout de « cet organe surdoué du plaisir féminin, qui cumule plus de 10 000 terminaisons nerveuses, mesure 11 cm de long au repos et se déploie dans tout le bassin féminin avec ses racines, comme un phénix », tel que joliment défini dans sa préface par Julie Muret de l’association Osez le féminisme, qui avait en son temps (2011) lancé une campagne d’information et de sensibilisation sur le plaisir sexuel féminin : Osezleclito. Un sondage effectué alors révélait que moins d’un quart des femmes connaissaient la taille du clitoris. Et seules 16% des jeunes filles connaitraient sa fonction érogène.
Il faut dire que le clitoris, s’il est repéré depuis longtemps, reste dans l’angle mort des manuels cliniques et des séminaires de sexologie. Il y a seulement quelques années, l’urologue australienne Helen O’Connell dénonçait le fait que lors des opérations de la prostate, toutes les précautions sont prises pour préserver les nerfs érecteurs alors que dans les interventions chirurgicales gynécologiques on ne se préoccupe aucunement de la neurologie intime des femmes. La raison en est que ce système nerveux n’est tout simplement pas décrit dans les traités d’anatomie.
Et pourtant, il fut un temps pas si lointain où les médecins considéraient l’orgasme comme un remède à la neurasthénie et à l’hystérie, suivant en cela la mécanique des fluides de haute époque hippocratique : pour maintenir les équilibres garants d’une bonne santé, point de rétention des humeurs corporelles et va pour l’orgasme médicalement assisté. Tout au long du XIXème siècle les femmes seules et dépressives, réputées inaccessibles à ces orages désirés, se faisaient manuellement stimuler la vulve par leur praticien préféré afin d’atteindre le nirvana. « Cette activité – nous dit l’auteur, sexologue clinicien, avec une pointe de nostalgie – représentait environ un tiers du chiffre d’affaires des médecins ». Une véritable rente sur un marché très stable, puisque les hystériques ne risquent pas de mourir de leur maladie, pas plus qu’elles ne peuvent en guérir. En revanche la pratique pouvait se révéler chronophage, certaines femmes nécessitant jusqu’à une heure de stimulation thérapeutique.
C’est sans doute pourquoi on imagina en contexte thermaliste un dispositif plus efficace pour ce siècle industriel, une machine qui peut à bon droit être considérée comme l’ancêtre du vibromasseur, d’abord à manivelles ou à pédales, puis à vapeur et enfin, grâce à la fée électricité, dotée d’une miraculeuse autonomie. L’auteur note au passage que le vibromasseur allait être le quatrième appareil électrique à apparaître sur le marché, bien avant l’aspirateur. Sinon c’était la douche, le jet orienté par un opérateur entre les cuisses, on appelait ça la « physiothérapie » et l’on croit savoir que ce massage vulvaire hydraulique, communément appelé douche clitoridienne, contribua grandement à la prospérité des établissements de cure thermale.
Mais le Grand Siècle du clitoris reste sans conteste le siècle des Lumières et du libertinage. Là, le bouton de rose entre en littérature. Tribades et ménades vont peupler l’avant-scène des fantasmes de tout bord. Jean-Claude Piquard cite chastement le best-seller de l’époque, Thérèse philosophe du marquis Boyer d’Argens, et la stupéfiante chatouille qui la secoua de spasmes l’ébranlant de la tête aux pieds, la fit cambrer nerveusement et pousser un long gémissement dont elle ne savait s’il était de plaisir ou d’extase. Jacques Munier
Livre super intéressant qui devrait être lu par tous les ados et les adultes aussi.
Pas très bien écrit et un peu confus par moments mais cette fabuleuse histoire est vraiment intéressante. Il fait le point sur le sujet et c'est assez documenté.
Résumé : Middlemarch (1871-1872) est sans doute le plus beau roman de George Eliot, en tout cas son roman le plus complet (le sixième sur sept). Deux intrigues sentimentales principales, l'histoire des deux mariages de Dorothea et le mariage malheureux de Lydgate, jeune médecin ambitieux, avec la vulgaire Rosamond Vincy, se détachent sur un fond foisonnant de personnages et d'événements, d'épisodes intéressants, amusants, émouvants. Un des charmes de George Eliot est dans cette surabondance de détails. Nous avons fait figurer en préface un beau texte de Virginia Woolf sur George Eliot : " L'issue fut triomphale pour elle, quel qu'ait pu être le destin de ses créatures ; et quand nous nous rappelons tout ce qu'elle a osé, tout ce qu'elle a accompli, la façon dont, malgré tous les obstacles qui jouaient contre elle (le sexe, la santé, les conventions), elle a cherché toujours plus de savoir, toujours plus de liberté jusqu'au jour où le corps, accablé par son double fardeau, s'effondra, épuisé, nous devons poser sur sa tombe toutes les brassées de lauriers et de roses que nous possédons. "
Mon premier livre de George Eliot ( qui est une femme en fait - un peu comme George Sand) et ça ne sera pas le dernier car c'est une écriture comme j'aime. Je lis aussi certains passages en anglais.
" Le sari vert " d'Ananda Devi
Résumé
Dans une maison de Curepipe, sur l’île Maurice, un vieux médecin à l’agonie est veillé par sa fille et par sa petite-fille. Entre elles et lui se tisse un dialogue d’une violence extrême, où affleurent progressivement des éléments du passé, des souvenirs, des reproches, et surtout la figure mystérieuse de la mère de Kitty, l’épouse du « Dokter-Dieu », qui a disparu dans des circonstances terribles. Elles ne le laisseront pas partir en paix.Livre très dérangeant car il témoigne de la violence extrême faite aux femmes; et je pense à certaines femmes en Inde .
Je l'ai lu jusqu'au bout mais j'ai bien failli le laisser tomber très vite. Livre sans concessions écrit par une femme et je me demande s'il elle a connu de près ce genre de violence conjugale.
"La fabuleuse histoire du clitoris" de Jean-Claude Piquard
Aussi incroyable que ça puisse paraître, une proportion importante de femmes et plus de 50% des jeunes filles ignorent tout de « cet organe surdoué du plaisir féminin, qui cumule plus de 10 000 terminaisons nerveuses, mesure 11 cm de long au repos et se déploie dans tout le bassin féminin avec ses racines, comme un phénix », tel que joliment défini dans sa préface par Julie Muret de l’association Osez le féminisme, qui avait en son temps (2011) lancé une campagne d’information et de sensibilisation sur le plaisir sexuel féminin : Osezleclito. Un sondage effectué alors révélait que moins d’un quart des femmes connaissaient la taille du clitoris. Et seules 16% des jeunes filles connaitraient sa fonction érogène.
Il faut dire que le clitoris, s’il est repéré depuis longtemps, reste dans l’angle mort des manuels cliniques et des séminaires de sexologie. Il y a seulement quelques années, l’urologue australienne Helen O’Connell dénonçait le fait que lors des opérations de la prostate, toutes les précautions sont prises pour préserver les nerfs érecteurs alors que dans les interventions chirurgicales gynécologiques on ne se préoccupe aucunement de la neurologie intime des femmes. La raison en est que ce système nerveux n’est tout simplement pas décrit dans les traités d’anatomie.
Et pourtant, il fut un temps pas si lointain où les médecins considéraient l’orgasme comme un remède à la neurasthénie et à l’hystérie, suivant en cela la mécanique des fluides de haute époque hippocratique : pour maintenir les équilibres garants d’une bonne santé, point de rétention des humeurs corporelles et va pour l’orgasme médicalement assisté. Tout au long du XIXème siècle les femmes seules et dépressives, réputées inaccessibles à ces orages désirés, se faisaient manuellement stimuler la vulve par leur praticien préféré afin d’atteindre le nirvana. « Cette activité – nous dit l’auteur, sexologue clinicien, avec une pointe de nostalgie – représentait environ un tiers du chiffre d’affaires des médecins ». Une véritable rente sur un marché très stable, puisque les hystériques ne risquent pas de mourir de leur maladie, pas plus qu’elles ne peuvent en guérir. En revanche la pratique pouvait se révéler chronophage, certaines femmes nécessitant jusqu’à une heure de stimulation thérapeutique.
C’est sans doute pourquoi on imagina en contexte thermaliste un dispositif plus efficace pour ce siècle industriel, une machine qui peut à bon droit être considérée comme l’ancêtre du vibromasseur, d’abord à manivelles ou à pédales, puis à vapeur et enfin, grâce à la fée électricité, dotée d’une miraculeuse autonomie. L’auteur note au passage que le vibromasseur allait être le quatrième appareil électrique à apparaître sur le marché, bien avant l’aspirateur. Sinon c’était la douche, le jet orienté par un opérateur entre les cuisses, on appelait ça la « physiothérapie » et l’on croit savoir que ce massage vulvaire hydraulique, communément appelé douche clitoridienne, contribua grandement à la prospérité des établissements de cure thermale.
Mais le Grand Siècle du clitoris reste sans conteste le siècle des Lumières et du libertinage. Là, le bouton de rose entre en littérature. Tribades et ménades vont peupler l’avant-scène des fantasmes de tout bord. Jean-Claude Piquard cite chastement le best-seller de l’époque, Thérèse philosophe du marquis Boyer d’Argens, et la stupéfiante chatouille qui la secoua de spasmes l’ébranlant de la tête aux pieds, la fit cambrer nerveusement et pousser un long gémissement dont elle ne savait s’il était de plaisir ou d’extase. Jacques Munier
Livre super intéressant qui devrait être lu par tous les ados et les adultes aussi.
Pas très bien écrit et un peu confus par moments mais cette fabuleuse histoire est vraiment intéressante. Il fait le point sur le sujet et c'est assez documenté.
13.5.15
Film superbe : "Le sel de la terre" de W Wenders et JR Salgado
Sélectionné et récompensé à Cannes dans le cadre d’Un Certain Regard,
ce documentaire – biopic a été réalisé par Wim Wenders et Juliano
Ribeiro Salgado. Il raconte la vie et les travaux de Sebastião Salgado,
célèbre photographe autodidacte brésilien. Passionné par cet art devenu
son métier, il nous entraîne dans son monde de reporter. L’être humain, la faune et la flore sont mis à l’honneur et très vite, on se sent ailleurs.
Résultat : à travers la caméra et l’objectif, les réalisateurs et le photographe nous en mettent plein les yeux et nous émeuvent. La Terre et l’Homme sont magnifiques. Prenons-en soin.
Résultat : à travers la caméra et l’objectif, les réalisateurs et le photographe nous en mettent plein les yeux et nous émeuvent. La Terre et l’Homme sont magnifiques. Prenons-en soin.
7.5.15
Livre "Indian Tango" d'Ananda Devi
Autre livre qui se passe à Delhi: "Indian tango
" qui aussi décrit cette réalité de grande pauvreté, la décrépitude des
maisons, ces rues grouillantes de monde, d'animaux , de bruit. C'est le
destin croisé d'un(e) écrivain et de la femme indienne typique sous le joug
d'une belle mère vieillissante et autoritaire, d'un mari qui ne veut surtout
pas contredire sa mère, bref une femme au service de tout ce monde sauf d'elle
même, qui a laissé derrière elle tous ses rêves sauf celui de jouer à nouveau
du sitar et c'est la contemplation de ce bel instrument qui lui fait croiser le
regard de cet écrivain, en pleine crise existentielle remettant en question
tout son travail d'écrivain et qui est en quête d'un sens à sa vie.
Séduire cette femme ordinaire qui ne s'est jamais permis
d'être vraiment elle même lui paraît la voie à suivre , la catharsis pour
sortir de cette crise. Séduire cette femme et surtout lui faire découvrir sa
vraie nature féminine. Séduction qui s'accomplit dans un rituel très érotique.
Mais le livre prend un tout un autre sens lorsqu'on s'aperçoit pratiquement à
la fin que l'écrivain est en fait une femme.... Il m'a fallu revenir en arrière
pour vérifier si je ne m'étais pas trompée. Car tout le long du livre je
n'ai à aucun moment soupçonné cette femme voulant séduire cette autre femme
tellement différente d'elle même, donc le sens du livre est complètement bouleversé...
Il faudrait relire ce livre depuis le début pour comprendre ce qu'est le destin
des femmes en Inde sujet principal de ce livre intriguant.
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«Elle s'est tournée pour partir sans même me voir, rentrée en elle-même, inatteignable. Elle a resserré le pan de son sari sur ses épaules. Sous la finesse du tissu, l'échancrure de la blouse laisse entrevoir une poitrine abondante. Peut-être n'est-elle même pas consciente de son attrait? Peut-être n'y-a-t-il eu personne pour le lui apprendre et réveiller en elle quelque orgueil endormi, quelque secrète vanité? J'ai perçu en elle la promesse d'une musique qui n'avait pas encore été jouée et qui, même désaccordée, contiendrait sa secrète harmonie. Suffirait-il de jouer en virtuose de l'instrument pour l'allumer de lumières et de couleurs nouvelles et franchir ses ténèbres?»
Avril 2004, New Delhi. L'Inde est en pleine campagne électorale. Sonia Gandhi – l'Italienne, l'étrangère – deviendra-t-elle le prochain Premier ministre?… Mais pour Subhadra, cinquante-deux ans, grande, plutôt ronde, une femme ordinaire, la préoccupation est autre : ira-t-elle à ce pèlerinage de renoncement des femmes ménopausées que lui propose sa belle-mère pour marquer la fin de sa féminité? Ou cédera-t-elle au contraire à la mystérieuse séduction de l'autre qui la suit depuis un mois dans les rues de Delhi? Un étrange pas de deux, chassé-croisé amoureux qui lui offre une chose que personne ne lui a jamais offerte : son propre corps...
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«Elle s'est tournée pour partir sans même me voir, rentrée en elle-même, inatteignable. Elle a resserré le pan de son sari sur ses épaules. Sous la finesse du tissu, l'échancrure de la blouse laisse entrevoir une poitrine abondante. Peut-être n'est-elle même pas consciente de son attrait? Peut-être n'y-a-t-il eu personne pour le lui apprendre et réveiller en elle quelque orgueil endormi, quelque secrète vanité? J'ai perçu en elle la promesse d'une musique qui n'avait pas encore été jouée et qui, même désaccordée, contiendrait sa secrète harmonie. Suffirait-il de jouer en virtuose de l'instrument pour l'allumer de lumières et de couleurs nouvelles et franchir ses ténèbres?»
Avril 2004, New Delhi. L'Inde est en pleine campagne électorale. Sonia Gandhi – l'Italienne, l'étrangère – deviendra-t-elle le prochain Premier ministre?… Mais pour Subhadra, cinquante-deux ans, grande, plutôt ronde, une femme ordinaire, la préoccupation est autre : ira-t-elle à ce pèlerinage de renoncement des femmes ménopausées que lui propose sa belle-mère pour marquer la fin de sa féminité? Ou cédera-t-elle au contraire à la mystérieuse séduction de l'autre qui la suit depuis un mois dans les rues de Delhi? Un étrange pas de deux, chassé-croisé amoureux qui lui offre une chose que personne ne lui a jamais offerte : son propre corps...
Livres : L'odeur de l'Inde
Pasolini connu
surtout comment cinéaste est aussi être avant tout poète et écrivain. Sa
description et ses impressionns de son arrivée en Inde et de son séjour avec
Alberto moravia et son épouse Elsa Morante est tellement juste.
En quelques phrases
il arrive à faire revivre devant mes yeux cette réalité que j'ai pu voir lors
de mon voyage en Inde.
Cette misère
éternelle et son lot de souffrances. Je retiens cette phrase qui me touche par
sa justesse: " il est vrai que les indiens ne sont jamais joyeux; ils
sourient souvent,c'est vrai, mais ce sont des sourires de douceur,non de
gaieté."
La résignation,
l'acceptation de leur réalité.
Passage: «Ce sont les premières heures de ma présence en Inde et je ne sais pas dominer la bête assoiffée, en moi emprisonnée, comme en cage. Je persuade Moravia de faire quelques pas et de respirer quelques bouffées de cet air, d'une première nuit en Inde...»
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